Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 479 ) cles 1 1 ,t'anç·ois en vinsseut coutre le:;· prêtres à t:ette brutale et sailguinairc férocité que si– gualèrent les chefs de la r_évolution. lls se sé– parèreut avec de grands r egrets, part:e que le pasteur ne voulut pas quitt.cr son troupeau. Souveut il avoit dit que ses co1npaf l'iotes J.t'étoient point autàat eunernis du sacerdoce t.f U\.>H Se rin1agÎ110Ît. li"aisaut n1ên1e Un Îu,uo– cent retou r sur lui-n1êrne, il lui ét:happoit 9.'ajonter : « Con1mcnt croire qn'on veuille ·~> nie faire du n1al '?je n 'ai jan1ais fa it de tort ' . )t a persor~ne ». Ponr.· céc.lcr .aux vœux de ses a111is , et ne pas se prt~seu ter en face des pcrséc ute n rs de la foi, le cur.é de l\'.Iaun1usson se retira dans les bois: et · .dans les cha111ps de gen.êts, y procurant tous les secours spirituels, adrnî– nistrant les sacren1ens, consacrant les B ui ls ~ - visitet' et consoler ses enfans qni gén1is- ·soieut sOU$ la tyrannie -r~publicaine , dans l'at– tente (le plus gran.ds pJaux encore. L es din1an– ches, il célébroit le .très-saint sacrifi ce, près Je Bourg, et daus une pi(~cc de t.erre voî:-;ine ... ' d ~ l ~!. un grau passage que tl'aver so1ent une 111 u - titude de fidèles. C'étoit, disoit ce vrai arni des hon1.riles, pour joindre ses hon1n1ages et e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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