Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 476) que de cet ecclésiastique, l\I. Verdier, rec– teur de Maun1usson, dans le diocèse de Nan.– tes, lui résigna sa cure. I_,e nouveau pasteur y gén1it long-ten1ps de ne pouvoir, au gré de sou cœur, sou]ager les pauvres qui l'en– touroient. Ce n'est pas que lui et sa vénéra,. ble n1ère, qu'il avoit la~ jouissance de pos– séder dans son presbytère, ne se soun1issent à de grands sacrifices. I.~e fils surtout se hor..– noit au strict nécessaire, ne buvait point de vin, et ne prenait que des alin1ens si111- • ples. Cette nouvelle épreuve ne dura pas toujours , et le bon pasteur goûta la douce -consolation de secourir eflicacernent ceux de ses paroissiens que la détresse affiigeoit .. Qui le croirait encore, si des tén1ains respecta– tables ne l'attestaient? par ce genre de vie canforn1e à la perfection évangélique, il ne put échapper à ]a censure de plusieurs de ses fils spirituels , qui trouvoient leur con– dainnation dans les exen1ples que leur offroit coustan1n1ent l'homme de Dieu; cependant, aidé par un vicaire àigne de son curé, à qui mên1e il a succédé dans le gauverne111ent de soh troupeau, M. Bouvier opéroit de très– gran<ls biens. I..ies deux an1îs passoient en- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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