Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

î 47'~) qu'il ne ponvoit posséder rien èn propre, obli– gèrent souvent ses an1is à faire ù son j usu des quêtes cplÏ lui procurassent les vêtemens abso– lurnent nécessaires. Cepcudant le serviteur <le Dieu 111e11oit ]a vie )a plus austère; sa pauvreté et sa n1odest.ie le rendoient souvent le jonet et con1n1e la risée des ennernis de tout bien. D'in1- pies libertins alloient jusqu'à lui taire des ou– trages publics, et les renouveloicnt sous ses fenêtres. A.insi qu'un autre Job, il sen1bloit souvent être 1ivré à la fureur de ces n1échans, qni , apr(~s ces accès de violence, ne pou– voient s'en1pêchcr de faire en secret l'éloge de ·ses vertus. I~a cause des plus vives persécu– tions suscitées contre ran1i de l)ieu 'fut sa con– for1nité parfaite aux sages volontés des supé– rieurs ecclésiastiques, proscrivant l'entrée des fen1n1es dans un n1onast.ère d'ho111n1es établi à Candé. Sa fern1et.é sur ce point excita des iro– nies sacriléges contre sa vie apostolique. Des personnes du plus haut rang étoient les n1isé– rables artisans de ces odieux n1anéges ·' el qualifioient du non1 de petit Jésus, l'hon1rnc de Dieu qui signaloît son attachen1eut aux règll'S , et à la discipiine de l'Eglise. Frappé des lu111ières et de la vie aug•ni- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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