Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 474 ) le saccrd0co, et fut envoyé, con1n1e vicaire; dans la paroisse de Brin, au diocèse d'An- · gers. [ Je curé ne travailloit presque plus, à cause de ses inflrrnit.és , et le vicaire, n 'écou– tant 'JUC son zèle et son cxtrê111e d·ésir de concourir à la gloire de Dieu , succo111lJa hientôt à des fatigues d'autant plus pénibles, qn'elles venoient à la suite de lougucs vcillet; et d 'études opiniâtres. Obligé de quitter tout pour respirer son air natal,, il n'éprouva pas de soulage111ent par cette 111esnre : les hon1n1es <le l'art se tron1pèrent sur la nature de sa ina- · ladie. Sa pauvre n1ère, qui l'avoit r~eneilli dan~ sa chau111ière au Bourg- Di ré ,, dén11ée . elle-n1ên1e de toute ressource, ne pouvoit lui donner qu'une in1puissante assistance. lV[. de Vaugireau, évêque d'Angers., dans le cours de ses visites pastorales, fut voir le cher infir– n1e, et, touché de sa triste situation, lui fit une reule de deux cents francs. Peu de ten1ps après, le pontife le no111n1a aun1ônier de l'hô– pital de Candé, place qn'il géra pendant qua– torze ans . l\fais ~ dans cet asile des n1isères hu~ rnaincs, il fut loin de vivre avec aisance; et sa foihle pension, les trop légères rétributions pour ~ es n1esses, un cœur si profondén1ent cha_ritab1e e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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