Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 461 ) à une vie lâche et cqupah1e. Poussés par le sentin1ent intitne de leur vénération, plus ieurs. furent tren1per leurs i1101u.:hoirs daus le sang, et les conservèrent précieusement. Apr€s cette. terrible exécution , les juges tén1oignèrent leurs regrets de ne pouvoir assouvir leur rage sur les autres prêtres du départen1ent qu' 011 avoit transfërés à Chartres et à Ran1bouillet. Ils députèrent deux com111issaires vers les au– torités de la pre111ière de ces villes, pour de– n1ander qu'or1 renvoyât les prisonniers à La– yai. l\'lais ces autorités n'avoient pas étouflë 7 €On1n1e celles que nous venons de citer, tout sentin1ent hun1ain; elles pénétrèrent la crimi– nelle intention du message, et répondirent aux deux envoyés : <( Citoyens, les prêtres que » vous réclamez sont n1aintenant sous notre » sauvegarde, et ils y resteront. Vous les ren– '> dre, ce seroit les ren1ettre entr~ les n1ai~ » <le le~rs bourreaux, et les livrer à une n1ort _ » certaine ». l,es corps des quatorze prêtres, avec ceux des cinq Vendéens in1n1olés atJprès des n1inis– trcs sacrés ( 1), fureut conduits dans deux ton1- ( 1) Nous consignerons ces noms chers à la foi, ç~:UHD~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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