Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 458) )> broncher ou pleurer, va 111archer .après eu-,c,,. ~ Quelques révolutionnaires se montrant à leur n1anière attendris sur le sort du cur~ de la 'Trinité, &e disoient les uns aux autres : << Il )) est bien n1alheureux pour lui qu'il se soit » laissé conduire et don1iner par ses deux co– ' ' quins de vicaires! Ah ! si nous les tenions » ici, ils i-né.riteroient bien de i11ourir à sa " place! Le pauvre l\fabon ( .110111 injurieux )J qu'op. lui avoit donné), le_ pauvre 1\labo11 ->) n1e~rt yictin1e de sa trop grande bonté )>. . I.Jes quatorze prê tres entendirent prononcer leur sentence avec un front caln1e cl serein. Ils se . . . donnèrel'1t le llaiser de paix, et se confessèrent les uns aux autres; ils re111plirent la n1ên1e fonc- 1 ion auprès de cinq Vendéens c1ui alloient être e xécutés avec eux, et tous s'encouragèrent 1nu– tuellen1ent au :rilartyre. Ils se disposoieut à chanter, en allant à la rnort, le Salve Regina~· n1ais le bourreau les força au silence., M. Joseph Pellé, fils de Joseph et de Barbe J\feslé, qui étoit 1-~é sur la paroisse de la Trinité de Laval, prê– tre habitué de cette église, et d~1~ecteur des dames religieuses de Patience, adressa ces pa- 1:oles n1én1orables aux personn·es q~1i bordoient le passage : c< Peuple,: qui avez enco1:.e de la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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