Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 457 ) toit plus que du vil no1n de pourceaux, et poussoit l'oubli de tout senti1nent honnête ou de pitié, jusqu'à couvrir d'înfàn1es crachats leurs figures. IJorsque le saint pasteur con1parut devant ses juges, le président lui dcn1anda : c< As-tu >J fait le sern1ent de 91? - Non, répondit-il. » - Cependant, tu le connoissois; pourquoi ] ' A , ') L . >> ne as-tu pas prete. - orsque ce sern1cnt » fut décrété, j'assen1hlai i11es vicaires et tous » les prêtres de n1on clergé, pour examiner >) s'il ne renfern1oit rien {le contraire à la re– >l ligion; et, après un 01 ur exa111en, il fut dé– >l cidé à l'unani1nité c1u'on ne pouvoit le prê- . )> ter sans crin1e. - l\fais ce sern1ent n'est • » autre chose que d'obéir à la Ioµ et c'est toi '> qui as ernpêché tes prêtres de le faire! Veux– » tu prêter celui de 95? - P~s davantage; il » est aussi opposé à la loi de .Dieu ». L'interro– gatoire étant terminé, l'accusateur public dit dans ses conclusions : «Je dèrnande que tous )) subissent la peine de n1ort' et que rl,urpin )> Ducorn1ier, ex-curé de c~tte con1n1une, •> soit exécuté le dernier, pour avoir fanatisé » son clergé ». Et ensuite, se tournant du côté des assistans, il ajouta: cc Le pre111ier qui va e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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