Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 456) ple de toutes les vertus sacerdotales. Dans. le ten1ps que l'on avoit organisé l'église consti– tutionnelle , l'assemblée électorale lui députa deux de ses n1en1bres , pour lui offrir, au nonl.. de tous les élccteu rs ~ l'évêché de la 1"fa) 1 enne_ .. Ils lui firent des instances aussi vives- qu'elles furent infructueuses. L,a foi du juste étoit trop éclairée, trop fern1e, pour qu'il consentît ja.., x·nais à d eYenir l'apôtre <lu schisn1e . Pltlsieurs de ses paroissiens , connus par leurs principes r évolutionnaires, ayant été arrêtés par les \ r en– déens, récla111èrent sa protec tion. Il sati:~fit en A \ \ • n1en1e te111ps a son cœur et a sa conscience en intercédant pour eux auprès du duc de ]a Tré– n1oille, prince de rfaln1ont. Ne ·pouvant n1ar– cher, il se fit porter à son château, où étoit le quartier~général, et goûta le plaisir si doux à son an1e sensible, d'obtenir leur grâce. Ce n1alheureux qui devint en suite le geolier des prêtres , n1ais que .je rougirois de non1n1er ici, étoit du non1bre de ceux à qui le bon curé sauva la vie. Hélas! loin d'en montrer de la 1~econnoissance, il redoubla d'insolence et de fé rocité après le passage de la Vendée. Il nous r épugne de dire, et nous le devons pour être fidèles à l'histoire, que çet ingrat ne les tr~i ... e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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