Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 450 ) veille tont en sueur et con1111e ·éperdu.; mais il se dit qu'il ne vient que d'éprouver un songe, et cetfe idée le cal111e. N éann1oins il se dé~ tcrn1ine à éclaircir ·le fait_, écrit au. rédacteur <le la Gazette française qui s'in1pri1noit à Co– logne, avec prière d·'i nsérer sans délai dans sa feuille une invitation pressante à tous ceux· qui sauroient quelque nouvelle concer11ant– Nicolas-Antoine Didelot, . d'en faire p~rt à son frère aîné, en Bavière, et dont il donne l'adresse . .. L'écrivain périodique cède au vœu de l'étranger, (lans son nu111éro du 15 ·juin, et, par la poste suivante,, le vertueux déporté reçoit de plusieurs endroits l'assurance que son frère a péri sous la hache des persécu– teurs, précisén1ent au jour et à l'heure qu'il l'avoit vu expirant en songe. L'abbé Didelot– raîné a att.esté de sa n1ain' et les circonstan– ces du songe, et sa parfaite conforn1ité avec r événcn1ent. llomo enim eral, et nos homines sumus. A quo ille factus ~st, ab ipso et nos : quo pretia emptus est, i'psQ et nos. l>lon dehet itaque hon10 christianus dicere: Quare ego? lino non dcbet dicere : Ego non, sed q1:1are el ego non Î S. August. pro nativitate S. Laurentii, n°. u, col. 38. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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