Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 45 ) >J lieu de craindre de n'être pas ·encore a~sez )J préparé, et de n'avoir point encore fait d'as– » sez dignes fruits de pénitence poui-· tant de >J péchés que j'ai eu _le malheur de con1mettre, )) et dont je n1e repens de tout i11on cœur. » Préparez - n1oi par votre grâce, ô mo11 >) Die~1, et n1ettcz-n1oi au plus tôt dans les dis– ' ' })OSÎtions des ames saintes .et parfaites, qui >l souffrent la vie avec patience, . et qui reçoi– » vent la mort avec joie; faites que je n1e pré– >> pare tous les jours, avec crainte et. tr.en1ble~ >' n1ent, n1ais cependant avec une tendre con:– )) fiance en vos bontés. Me vo1é:i devant vous, >J soun1is, r ésolu et joyeux tle n1ourir pour )) joll'ir de vous; accordez- n1oi la grâce de la }) persévérance 11nale dans la pénitence, la foi, » l'espérance et la charité, le détachernent du )) n1onde, la résignatio11 à vos ordres, l'h urni– " lité, la rén1ission de n1es faut es . Accordez– » rnoi, Seigneur, une sainte n1ort . 1\ insi soit· il>>. Bientôt le confesseur de la foi fut tiré de sa prison pour subir un nouvel inte-rror4atoire. c. , Un horloger que l'on désigna pour lui servir de défenseur officieux, lui suggéra uo ruoyen qui, dans son opinion, devoit lrâ sauver la vie ; c'étoit de déclarer qu'il n'étoit pas sorti e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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