Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 447 ) ~ue l'o1i faisoit solts la guillotine. Un des hon1n1es du jour, disons 1nicux, uue victi n1e efl'rénée de passions ho111icides, Gui de111eu– roît. sur la place des exécutions, avoit fait préparer un grand rt:)pas poitr céle1Jrer ( c:e sont ses propres tern1es) ce beait joitr) avec <}.es convives clignes de lui. A ch~c1ue tête qu'ahattoit le f.raucbaut d~ la guillotine, et qne le bourreau leur n1ont.roit aussitôt, ils crioient, le verre à la n1aiu = Vive la répttbli– q1te ! vive la conven,,tion ! Ah ! ce n'est pas vo– tre histoire, bons Vosgiens, que nous écri-. vons ! non, c'est celle de vos OJ>presseui·s. A près le supplice des quatre victin1es, nn rc– ligienx capucin, dit dans le n1onde Jacques Didelot, oncle paternel du plus jeune con-· fesseur de la foi ., . et nornn1é en religion le frère Angélique, tlen·iantla et obtint <le l'a- . gent national, leurs cor.ps ., qu'il déposa dans <les cercueils, et qu'il enterra dans µn endroit distingué du . cin1etière tle la paroisse de lVli– recourt .. I... es catholiques se partagèrent l'hah it ecch!siastique dans lequel le saiut vicaire· av.oit vo,ulu n1ourir. Ils vinrent en foule prier sur leurs tornbeaux• .J_Je concours n1ênte fut sî g1·ari<l, que les jacol>ins prirent on1hrage de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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