Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 445 ) li Jésus -Christ. Soyez la consolation d'une >> n1ère it <JI.li uous avons l·ant d'obligations. " Dites à L~ouis ( 1), à son retour, le hou beur » inestirnable que je vais avoir, et que, à en ' ' juger par nies dispositions actuelles, je crois H ~tre parfaiten1ent résigné à la volouté de >'Dieu. Dites-lui que je l'ai toujours ai1né » pour ses Lo.unes qualités, et qu 'ïl se joindra » à vous) pour nie re111 placer par ses se-rvices >} auprès <le nia chère u1ère. )) Jose1)h ( 2) 1ne touche sensihle1I1eut, J) dans l'aveuglen1ent où il est plongé; il n'en : >> est que plus à plaindre. Dites- lu1, quan.d J• vous le pourrez, que s'il ai1ne et cot~sidère » encore un frère qui lui fait ·$es <lernier~ " adieux, il cédera à ses prières pour reu·.. ( 1) Louis, son frère aîné, prêtr~ ~ qui, après !e refu~ du serment schisn1at-iq11e, fut obli~é, par Ja violenc~ des persécutions, de se retirer en Allcrnagn~. (2 ) JosPph, son frère cadet, qui, m_nlhrnreu~ernf'nf. , ~uoiquc inen1bre d'une si sainte fau1ille, a voit f.:iit le &crinent. schisn1atiq:ue, et y persévéroit. Par u11n grt\ce particuli ère du ciel, qu'on peut innoc~.·nnncnt ~1ltr1hucr aux verl.us développées avec tanl de con :-i l~ncr p.. u- son digne frère et mo<lèl.e Nicolas -Antoine, il eut le bon– heur <le rentrer, e1117g6, daus le sein de l'Eglise. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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