Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 4!>7 ) ttois heures, où l'un des juges vint leur lire la sentence; ils r écoutèrent avec cal· n1e, et ajoutèrent:<< Nous n1ourons tous in– " nocens et avec la plus grande joie; c'est » pour notre Dieu que nous sacrifions 11os " vies, c'est pour la religion sainte que nous » con1battrons jusqu'au dernier ~oupir )) . Cet atroce arrêt 1~etracoit les circonstances de leur .:> arrestation , les accusoit cl' avoir caché des or- • nemens d'église , des vases sacrés, des cicr- ·ges, des hosties et autres signes de super– stition; d'avoir été porteurs de plusieurs in1- prin1és p·ropres à répandre le poison du fa– natisme ,' d'avoir (Didelot et Rîvat) exercé clandestinen1ent les fonctions tle pri!tre pen– dant les années 1793 et i 794; de n'>àvoir cessé de tron1per u1i grand no1nhre d'esprits foibles, en leur inspirant des principes de con·tre-révolution, au nom d'une religion dorit ils J aisoient l'instrument de leurs projets cri– minels, ... de n'avoir cessé non plus d'être re:– vétus du costunie de- prêtre. l.Ja i11ême sentence reprochoit aux deux pi€uses se1 .. vantes cl'avoir recelé les deux ecclésiastiques, et , pour ce prétendu et unique délit , portoit contre elles, de n1ême que eontre les deux n1inistres de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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