Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( fl'!'t- \ '\ Lf.)) ) f'ranqnillité de len-r couscicnt~e étoit parfri i~e ... !/écrivain respectable à qui nous devons ces nétai ls, ajoute ici : « Vosgiens sensibles, qui ;) avez donné des nlarc1ues cl'att endrissen1eut N au ~ ort de uos n1artyrs, puissent vos vertus >1 obtenir pour vos enfans et pour· votre' pays )> la conservation de la vraie foi ». Arrivés ce n1ê1ne jour, à six henres du soir, à Mirecourt, ils y trouvèrcut les habi– taus prév·e11us de leur voyage, les rues re1n– plies d'une foule ernpressée <le les voir, et le geolier des prisons, aussi attentif et aus.si of– ficieux que celui <l'Epinal. Il pern1it de les entretenir, à toutes les personnes honnêtes qui se présentèreot. I_Je 6 juin, ils subirent un in– terrogatoire, dans une salle ren1plie d.'audi– teurs; les juges, placés :iu fond de l'apparte– ment' étoient couverts de bonnet s rouges. ~· Didelot, qui parut le pre111icr, conserva le plus grand sang froid, et r épondit à tou– tes les questioqs avec itne précision parfaite; il protesta qu' il n'avoit fa it. cp1e son devoir, et qu'il .n'en devoit con1pte rp/à l)ien se.u] ; ajoutant d'un ton fcrrne et élevé, qu ' il étoit prê tre catholique ron1ain. Presque tous les assistans se n1ontrèreu t attendris, et les j ugcs e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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