Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 4:>1 ) " notre pai~t , ni de celle Je la i11aison. Nous » ren1ercions la divine Providence de la grâce » signalée f{u'elle nous accorde. ·Quel bonheur » plus grand pouvoit nous n1énager la bonté » d.u Seigneur! Joignez-vous à nous pour l'eu » ren1ercier, et croyez fern1ement que nos J> cœurs en sont dans la plus grande joie, et n nullen1ent dans la tristesse, comme on >> pourroit le penser. Nous allons quitter cette >) vallée de lar1nes et de n1isère, dans l'espé– » rance qu'ayant eu part aux souffrances de » Jésus-Christ ici-bas, nous aurons part à son » tri.on1phe et à sa gloire. Faites voir ceci aux » trois personnes intéressées ' ' (sa mère ;sa sœur et la nièce de M. Ri vat) . (~e iui~ci avoit. écrit au bas du billet : cc J'ai à vous n1arquer, de ma » n1ain, que ces senti1nens nous anirnent l'un }) et l'autre' et qu'ils sont vraiment rexpres– )) si on de i11on cœur ». (~ e i11ê1ne jour, 5 .juin, un con1missaire de la n1unicipalité, accon1pagné d'un greffi?r, se ' présente aux prisons, dans l'après-n1idi, pour interroger les détenus. Ces fonctionnaires pu– blics avoient la tête si remplie des fun1ées du vin, qu'ils ne purent rédiger correcten1ent les. réponses des confesseurs de la f()i t l~a séance e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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