Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 4 2 9 ) édifiante, étoit parvenue à sa soixantièn1c an– née; et Jeann.e-l\1arie Durupt, de Valdajol. Celle-ci n'étoit pas n1oins recon1111andahle que sa con1 pagne, par les actions saintes qui avoient re111pli sa carrière depuis sa pre111ière comn1union; elle étoit alors âgée d'environ quaranttl ans. De leurs deux nouveaux n1aîtres, l'un étoit encore à la fleur de l'âge, et tout in– téressoit en lui; l'autre, courbé sous le poids des ans , du travail et des revers, présentait des 111anières clouces, agréables, des 1nœurs d'une pureté angélique con1n1e celles de son confrère , une vie extrê111e111ent frugale, parce qu'avec de la fortune, il versoit d'3bondantes au111ônes dans le sein des men1bres souffrans de Jésus-Christ. C'est dans cet asile que, pendant les ténèbres de la nuit, les fidèles des deux sexes venaient se purifier de leurs péchés, et recevoir le pain d,es anges. On y consacroit les nuits entières, soit à la prière, soit à la ré.. eeption des sacren1ens, .. Dieu répandoit ses bé– nédictions sur des œuvres entreprises unique- 1nent pour sa gloire; et, 111algré la surveiHance toujours si active des jacobins, plus de six cents person11es eurent le bonheur d~y rece.. voir la com1nunion pascale, en 179 1 f. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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