Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 428 ) siastique un violent orage, et qui s'accrut en– core, le 5 av.ri ) suivant, lorsque les électeurs s'assen1blèrent pour nommer les curés cons– titutionnels. A ce 1110111ent, peu s'e11 fallut qu'il ne fût in1n1olé pa.r les jacobîus furieux. Déj~l les progrès <le la révolution ne pouvoient qu'alarn1er extrêmen1ent les a111is de l'ordre et de la paix : toutes les autorités constituées qui conservoient encore quelque 111esure, fu- 1~ent rc111 placées par <les hon1111es pris dans le seir1 des sociétés populaires. A Rerr1ir.en1ont, les prêtres fidèles s'enfuirent : il ne leur étoit plus possible <le se n1ontrer en pnlllic; et l'on n1cnaçoit de n1ort ceux qui les receleroient. Sur ce point, un décret n1it le cr.9mble à la dé- ·~. solatio11 des catholiques; et Ren1iren1ont ne renfern1oit plus dans son sein que deux prê– tres, l\1. Nicolas-A.ntoine Didelot, et l\il. Ri– yat, vieillard vé11érable, qui avoit été pendant ' 'ingt ans curé de Varennes, au diocèse d.'..A.uxcrrc. rrous deux se retirèrent dans la 1T1aison capitulaire de la con1tessc de Ferrette, l'nne des dignitaires du chapitre. Là se trou– voient deux filles à ses g:lges, Annc-Fra:nçoise J.letitjean, née à Belfort, qui, après avoir oflert depuis son enfance la conduite Ja plus e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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