Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

. . . . )) noncer un sern1ent qui est en oppos1t1on avec » notre sainte religion. Je dis aux seconds qu'ils " ont n1al interprété n1es sentin1cns, et que » leur j uge111ent a été trop précipité. Le ten1 ps » vous prouvera que je n'en ai jan1ais e11 l'idée, )) et que nles principes sont invariables ". Ne croyant pas cette déclaration suffisante, il re– quit les officiers inunicipaux de se trouver à l'église le 6 février suivant. Il falloit à.u cou- 1·agc pour faire une pareille dén1arche, dans un ten1ps où les autorités constituées à Re111i– ren1on t con1ptoient entre ·elles des dén1ocra– tes fort exaltés. Ce 6 février désigné, le géné– reux vicaire monte en chaire à l'issue d.e la n1esse paroissiale, et dit à hauté voix clevant les n1agistrats du peuple : ~< Je jure de rern– >> plîr mes fonctions avec exactitude, d'être » fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de 111ain– » tenir de tout n1on pouvoir ]a constitution , » pour les seuls ef!èts civils_, et non poztr le SJJi ri– »· tiiel y ponr lesquels· je cléclare de nouveau )> adhérer d'esprit et <le cœur à l'e:x:r>osition » des principes sur la constitution civile dzt cler– )) gé _, faite par les respectables prélats de la )) France , n1es pères dan~ la fo1 ». Cette dén1arche excita contre le jeune ecclé- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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