Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 426) )) vous dire que mon pren1ier devoi1 .. , en qualité » de citoyen, est d'être soun1i.s aux lois de n1on )) souverain; c'est en conséquence de ces 111axi– » i11es, que je jure de ren1plir rnes fonctions » avec exactitude, d:être fidèle à la nation , à la » loi et au Roi, et d.e inaintenir de tout rnon » pouvoir la constitution décrétée par l'assen1- " hl~e nationale et sanctionnée par le Roi >). Au sortir de réglise, le peuple, qui n'avoit point écouté sans én1otion la prestation du serment, s' écrioit avec joie : cc Dien soit béni, . ' • A » nous n avons aucun apostat parn11 nos pre- » tres : ils sont tous restés fidèles à la religio11 » de nos pères )) . Cependant les autorités avoiertt enregistr~ pure111ent et sin1plernent le sern1ent de M. N~coJas-1\ntoine. Didelot. Il ne l'eut pas plutôt appris, cp1'alarn1é des suites d'une pareille inscription, il résolut d'en désa– buser le peuple. f ,e d.irnanche 3o janvier i 791 , il 111onta en chaire~ et dit à tous les fidèles as– sen1blés : c< Il s'est répandu, nies frères, diffé– » rens bruits sur n1a conduite : les uns disent )) que j'ai refusé le sern1ent, les autres soutien– n nent que je l'ai prêté. Je dis aux prcn1iers )) qu'ils ne so11t point clans l'erreur : n1a con– » science ne n1e pern1ettra jan1ais de pro- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=