Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( If2/Ï ) Le tloctenr Didelot avoit trois 61$ honorés du· sacerdoce, et une seule fille r1ui se distinguoit par une l)iété exen1plaire. Le troisièn1e vicaire de Re111iferr1tJnt, hravant les n1enaces des en– nen1is de l'autel et du trône, n1archa sans hé– siter snr les traces de son vénérable pasteur, Nicolas-François Ren1i, et sur celles de son frère aîné, Pierre-Gabriel.. Louis Didelot, pr€– mier vic~ire de Ren1iren1ont. Après eux, il n1onta en chaire le 23 janvier I 791 , en pré– sence des oflicicrs n1unicipaux, et leur adressa d'une voix fer111e les paroles suivantes: « Quel autre langage, l\Iessienrs, pourrois-je )) vous tenir aujourd'hui, que celui de la reli– )) gion? rI'out le i11onde sait cp1'elle fait le bon– » heur des. en1pires , et <1ue le peuple françois >' a toujours n1is sa gloire à lui être entière– » ment dévoué. C'est elle qui prescrit les de– » voirs que nous avons à ren1plir, et qui, >) pour les circonstances nctuelles, sont ren– )) fern1és dans ces paroles de Jésus - Chtist : >> Rendez ait soztveraùi ce qui appartient tlu » SOltverai1i _, et à Diezt ce qui appartietlt à · )> Dieu. Cette maxi1ne est aujourd~ hui, l\Ies– » sieurs, la règle de n1a conduite, je veux dire )) de ma soun1ission· il la loi de Dieu ·' et de n1a e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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