Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 421 ) dan1nés à n1ort. Un cles i11agisttats p.our l~ crin1inel eut l'in1pudence de tenter, par les plus grands efforts, d'obtenir- de 1Vf. Antoine qu~il lui flt secrèten1cnnt connoître les lieux de retraite des autres prêtres cachés dans les Vosges. Le n1isérable offroit au confesseur la vie et la liberté pour récon1pense d'une aussi lâche délation; cette indigne proposition fut accueillie avec ]a vive indignation qu'elle pro– voquait~ et 1\rI. Antoine se n1ontra digne du héros chrétien avec leqnel il devoit i)érir. Ce fut le dimanche cles Ran1eanx, I 5 avril l 794, à quatre heures et den1ie de l'après-n1idi, que, snr la place de la révolution, ces deux inno– ccns rivaux parurent à côté l'un de l'autre, n1ontrant, sur la route et sur l'échafaud, la n1ê1ne fern1eté ,. le n1ên1c courage, le n1ên1c zèle et la n1ên1e sérénité qu'ils avoient jusque– là n1anifestéc. Le théâtre de leur supJ>lice, on J>lutôt de leur gloire, étoit environné d'une t!>nle de jacobins, qui frén1irent de voir Jeurs -v ictitncs i11ourir avec un si saint héroïsn1e. T.Jndè tu, Cl1rt·s1iane, Welicatus es miles, .ri putas te po se sine pugnd 1.)l·nccre, sbze certamine trùanpliare ;: r.:rere vires 1 forliter dimù~?l, acriter in prœlio isLo con,. <.:crta, considcra. pacüttn, condùioneni attende·' niili:"" e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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