Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 415 ) taut trÎOlllphe .. Ses 111issions secretes auprès des catholiques, soit afin de les fortifier, s'ils chanceloient, soit afin de les ran1ener, s'ils éto1ent n1alheurei1sen1ent ton1bés, eurent suc– cessivement pour théâtre Re111iren1ont et ses alentours, Valdajol, f"'ougevolles et Plom– bières. Ce fut en ce dernier lieu que l'homme de la droite du '"ïrès-J-Iaut ft~t arrêté, à l'au– berge de la Tête d'Or) vers sept heures du soir, le 6 avril 1794, avec un vertueux con– frère, son digne collaborateur, M. CLAUDEL, originaire de la Bresse, village voisi11 de Remi– remont, ancien vicaire résidant du 1\.lénil. I~es deux confesseurs furent à l'instant même liés, garrottés,_ et conduits à Mirecourt. Suivant les lois atroces que l'on venoit de mettre en vi– gueur, l'aubergiste, le vénérable vieillard Ja– <jUOt, et ses d.eux filles, placées à la tête de sa n1aison , devaient être arrêtés, avec d'autant l)l us de raison qu'ils ne participoient point au schistTte. Tel étoit aussi le vœu de toute la force ar1née accourue des environs : mais la principale don1estique, fille d'un courage én1i– nent, et dont îJ nous est pénible d'ignorer le nom, ·déclara solen11ellement que c'étoit à elle seule qu'il falloit attribuer l'admission de ces e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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