Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 415 ) " lui. Deux choses cependant n1e causent quel... » que affiiction: la première est d'avoir vu ino11 » père baigné de larn1es, lorsqu'on n1e fit sortir » d·es prisons de Saint-Hippolyte ·pour n1e con– » duire à Besançon. Si les gendarmes et le » peuple qui n1' entouroie11t me l'eussent per– J> n1is, j' aurois pris la liberté de dire à n1on » père qu'il ·étoit indigne de lui de pleurer un ·» fils qu'il voyoit chargé de chaînes, insulté pour >' la foi et conduit à l'échafaud le jour du ven– » ·clredi-saint pour Jésus-Christ. La seconde ')J chose ·qui i11'affiige est d'avoir été si peu iu– » sulté dans mon voyage de Saint-Hippolyte » à· Besai1çon; ce q·ui n1e feroit craindre de » n'être pas digne de souffrir pour Jésus-Christ. ' » Mais je reviens à vous, n1es très-chers frères t\ • , ' » et sœurs; . vous etes tou1ours presens a i11a >) pensée, vos n1alheurs 111' effraient, les dan– » gers auxquels je vous laisse exposés tn'affiigent » sensiblement. Ne cessez donc d'y pense1•, je J> vous en prie par ce que vous avez de plus n cher. Précautionnez-vous contre ces dangers, » par la prière, le recueillen1ent, la pratique » des bonnes œuvres, le détachernent du inonde » et de ses lliens périssables, i11ais surtout par » la i11éditatio11 et la réflexion. Priez pour i11oi; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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