Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

Louis-Joseph-Théodore Roc1-1,, tle Proven– chères) à. tous les fidèles à qùi j'ai préché la foi en Jésus-Christ : « Très-chers frères et sœurs e11 J é&us... Christ, " pour qui je souffre avec joie, .que la paix do >) Dieu soit avec vous. Enfin, le Seig.n-eur m~a » accordé la grâce, après laquelle f ai tant sou'.'" » piré, et qui ·est de souffrir :pour son n.on1. ~1e )) voici <lans les prisons, quoique indigne d'une si » belle place. Le $eigneur, infini cl.ans ses n1i– » sérico.rdes, a détourné .les yeux de dessus .n1es >' péchés, pour111'accorder l'honneur de souffrir » pour son no111, à cause qu tén1oignage que ~> j'ai rend·u de lui ·devant vous. Votre tendress,e ,, vous a peut-être fait verser des lar.n1es sur >J n1on -sort : ah ! si vous n1'ai111ez, cessez .de >> pleurer, ou du ·n1oins que vos larn1es soient » des larn1es de joie et de félicitation : jan1ais j.e ->> n'ai été si riche, si grand, si honoré; les scep– » tres du n1onde ne i11e sen1hl.ent que cendre et ,, .poussière, en co111paraison des Jers dontn1es " bras et mes pieds sont liés. J.e n~ai.plus qu'une . . d ,, d , 'i >> crainte, qui :est · e 11 etre pas con a1nne .a » répandre n1on sang pour Jésus-Cl~rist; je » n'ai plus qu'1u1 d6sir, qui est de mourir pour e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)