Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 4 r I ) ceux-ci s'y refusent; i11ais, jaloux de ne pas~ perdre cette précieuse ressen1l>lance avec Jésus· Christ, il insiste; et leur fait observer que le p1~ocès•verbal est revêtu de cette circon~tancc, '"} ' . . ' , . d .,.f èt qn 1s s cxposero1ent a uue ·repr1ma11 .e, s 1s parvenoient au lieu du district'sans avoir rern– pli cette for111alité : enfin il obtie.nt cette fa– veur; et, joyeux cle porter des chaînes pour le non1 de son Sauveur, sous l'esèorf.e de dix homn1cs ar1nés, il s'achemine vers Saint-Hip– polyte. Enflarnrné du désir extrên1e cl'endurer tout pour son Dieu, et d'augn1enter ses n1érites par des souffrances' il se flattoit d~êtrc reçu par une populace· en fureur, rlisant sans doute avec saint J>auJ : « Les chaînes et les tribulations vont ,, être mOil partage; n1ais je ne crains rien de » toutes ces épreuves. ACT. c. xx. » Appréhen– dant de 11e pouvoir, à son arrivée, exercer u11 dernier acte de charité envers ses guides, il les prie <le s'arrêter un i11on1ent , le·ur adresse quelques ren1ercîn1ens, les en1brasse tons, et plus tendrement encore celui qui l'avoit saisi le premier. rrous pleuroient' lui seul ne ver– soit point de larn1es, et au contraire il i11ar– choit con1n1e à une fête trion1phale. Quand il · .est prêt d 'entrer à Saint-Hippolyte, une foule e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)