Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 408 ) du jour, les chefs de la cohorte entrèrent, et con1mencèrent une perquisition rigoureuse. Leur rage ne fut pas d'abord satisfaite, et ils se dédon1111agèrcnt de la barbare satisfac– tion dont ils étoient privés, en von1issant tou- . . tes les in1précations et tous les blasphê111es, qui, j usqu'b. ces J11alheureux temps,, ne s'é– toient fait entendre que dans les e11fers. Déses– r~érés de ne pouvoir se saisir d'une proie qu'ils croyoient 11e pas devojr leur échap– per, ils sortent de la 111aison, et, faisant Ja garde la plus exacte , ils tiennent co11seil entre eux. Il ne sauroit être sorti, disent– ils, et cependant nous ne pouvions faire une recherche plus sévère. Alors, s'irritant des obstacles qui s'opposent à Jeurs féroces désirs, ils rentrent dans la maison, plus furieux que ja111ais, et s'i111aginent d'appeler M. Roch, de l'interpeller au no1n de la loi; et de le som– mer de paroître, espérant plus d'un moyen qui présentoit l'apparence d.'une forme lé.:.. gale, que de tons ceux auxf{uels ils avoient eu recours. Quel hom111age ils rendo.ient à leur Yictin1e ! Cet hun1ble n1issionnaire sim– ple et soun1is, s'entend ord.onuer, au non1 de 1~1 loi, de sortir de ~a retraite; îl soulève atis~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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