Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( .4°7 ) » noissois bien, monsieur, pour un e~cellent » prêtre, n1ais je 11'avois pas d'idée d'un pa– >> reil dévoue1nent. Que n1a n1ère profite de »l'insigne grâce que Dieu lui accorde, je vous » laisse seul avec elle, et soyez sûr que je » 111' exposerai le premier pour vous faire cou– » duire en sûreté dans l' P.ndroit où vous d.é– " sirez aller en nous quittant )>. M. Roch eut le loisir d'ada1inistrer les sacren1ens à la malade, qui i1e tard.a pas à rendre le der– nier soupir. Il se retira ens~ite, laissar1t cette inaison renJplie d'une joie sainte, d'étonne– n1ent et d'édification. Enfin, Dieu voulut couronner cette belle. vie par la gloire d'"une n1ort violente endu– rée pour la foi. Après huit n1ois de travaux co111111e incroyables, l'homme cle ·Dieu fut ap– pelé pour adn1inistrer un n!alade clans la n1aison d'un patriote du village de Passeux ;· il s'y rendit le n1ercre<li-saint 16 avril 1794, à ·neuf heures du soir, et y avoit été à peine quelques minutcs, lorsque la i11aison f u l in– vestie par un grand nornbre cle gardes na– tionaux appelés des villages voisins, et ac– con1pagnés d'une foule de n1isérables. La. n1aison resta cernée toute la nuit . ... t\. la pointe e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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