Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 406 ) ' l) inons1enr, el1e se n1eurt' el1e ne passera >) pas la nuit; ces · 111essieu1's ne la quittent >' point ; ainsi , croyez - 111oi , éloignez-voüs )> pron1pten1ent. ·-Elle se n1et:1rt ! je lui ai pro– )> i11is de la voir à ce n1oi11ent-là, je suis prêt >> d'elle, et je 111'en irois ! Non,. je ren1ets )> n1on sort entre les mains de la divine Pro– » viden·ce; ~l n'y a point de ten1ps à perdre, » conduisez-n1oi dans la cha111hre de n1ada– » i11e ». Ils s' achen1ine11t, le cloi11estiqne est tout tren1blant; le juste ouvre la porte ' se présente au fils de la dan1e, et lui dit : « Vous • • • • • A )> ine conno1ssez, n1ons1eur; JC suis pretre » catholique; je viens offrir le secours de n1on » rninistère ~t n1aclan1e votte n1ère. 'Je suis e11 » ·'totre pouvoir, et je ne puiS' vous échap• )) per; mais différez quelques n1omens à me » faire saisir, et ne refusez pas à votre ver– » tueuse n1ère une corisolation si précieuse >> au n1on1ent où elle est; 1aissez-n1oi uné )) den1i - heure avec elle' après quoi je me » re111ets dans vos 111ains ». Abattu par êe trait tle générosité, cet ho111n1e reste u11 - 1110- rncnt i111111ol1ile, puis, revenant à lui, se pré..;. ci pi tant dans les bras de l\f. Roch, · et l'en1..: brassant tendre111e11t _,il lni <l-it : «Je vous COl)"" e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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