Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 405 ) l la générosité avec laquelle il se (lévouoit au bien spirit~1el des fidèles. Il avoit 11ron1is dans le temps de la <léportation, à ~1ne femn1e ver– tueuse et fort avancée en âge , qu'il l'assiste– roit dans ses derniers I1101nens. Au n1ilien cle ses. courses., il apprend que cette fen1n1e e&t dangereusen1ent n1alade, s'approche pe11~ dant la nuit de. sa 1naison , pénètre dans une . grange qui l'avoisine, et s'y tient caché pen– dant plusi€urs h~ures ~ jusqu'à ce qu'un do– n1estique est co~d~it dans ce lieu par son service. Le n1issionnaire l'i11terroge : cc Con1- » ment est n1adame? - Ah! c'est vous, '> M. Roch, que faites-vous ici? sauvez-vous " bien vite, vous êtes perdu. l\lada1ne est » fort n1al, monsieur son fils ne la quitte J> pas; il n'est ·pas sorti de sa chan1bre , et » y reste avec cinq ou six clubistes de ses » an1is, qu'il a an1enés, je crois, pour sur– » prendre et saisir des prêtres catholiques, » s'ils osoient se présenter. - Jl eut - être ne » seront-ils pas toujours là, répondit l\iI. Roch; » s'ils s'éloignent, ne i11anquez pas cle n1'a– » vertir' je ne sorti rai pas d'ic~ )) . rrrois heu~ 1~es après le don1estique revient. << Que fait J>. i11ada.me , lui dit l'ho111111e de Pieu ? ~ Ah? e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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