Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 4.04_ ) }) qui se (1 isc:nt catholiques? - Oui, Dieu » n1'en a fait la grâce. - Quel est celui qui » vous prêchait dans ces assen1blées '! - Je » ne puis dire autre chose, sinon que c'est » un envoyé de Dieu; c'étoit un ange qui par– » )oit. - Si l'on vous rend oit la lil)erté, et » qu'il se fît encore de pareilles assen1blées·, » y retourneriez-vous? - Oh ! si j'y retour– » nerois ! j'irois sur 111a tête ». On résolut alors de dissoudre ces pieuses sociétés, et d'ou– vrir les prisons: on ne fit pas n1ourir les })risonniers, parce que les anciens cxe1nples· faisoicnt craindre la fécondité du sang des 111artyrs; on cessa de les persécuter, parce que r 011 craignoit de perfectionner les vertus dans les souffrances. Cornhien les actes continuels du n1inistère -de 1\{. Roch étoient propres :t électriser, à en– flan1n1er ces vrais disciples de la croi:x ! Quand ou le voyoit s'exposer aux plus in1n1iuens dan– gers, pour chercher à ramener une brebis , , \ l egaree, lJOur po1"ter a un 111ourant es secours de la religion, con1111ent n'auroit-on pas fait un retour salutaire sur soi-111ên1e, et sur l'in1- portance du salut? E11tre tant d'autres que 11ous 0111ettons, le trait suivant nous décèle e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=