Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 403 ) :et de la j usticc , pour la conversion des pé– cheurs, pour la persévérance des j usl es , pour Je soulagement cles aines détenues daus le purgatoire , enfi.n pour le ·retour des divines n1iséricordcs sur le peuple françois. Plusieurs, .afin d'ajouter de nouvelles prières, se levaient la 11uit et se livroient dans les ténèbres à ce saint exercice; on jeûnoit le vendredi, quel– .ques-uns jeûnoient tous les jours. Quelle cha– -.rité, quelle union , quelle an1îtié fi~aternelle entre les divers 111en1bres de cette société an– gélique! Tous s'aimant; s'aidant mutuelle– ment, se consolant, 11'avoient qu'un cœur et qu'une an1e : dans le.ur sein ne se trou– ~voient ni des pauvres ni des riches. Cet exem– ple dén1ontre que les te111 ps de persécutio11 .ont toujoui·s été les plus beaux. i1101nens de l'Eglise : ni la crai11te de la n1ort, ui les 111e- .naces ; ni .. 1' appareil des interrogatoires , 11' é– .hranloient la fermeté , le courage des disci– ples du saint missionnaire. Un des prisonniers, reconnu pour être de tous le plus ti111ide, sur qui mên1e la craiute des persécutions avoit .eu précéden1n1ent le plns d'effet, répondit ainsi dans son interrogatoire. cc Interrogé , )J ave~-vous assisté aux assen1blées de ces ge11s e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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