Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 401 ) i11andoient inslamn1ent de venir les visiter. L'hon1n1e de Dieu _craignant que ce désir ne fût l'effet d'un attachen1ent trop sensible, voulut rei~dre leur sacrifice plus parfait, en se refusant à se rendre auprès d'eux. lVIais il leur écrivit souvent les avis les plus sages; afin de sanctifier leurs souffrances; c'étoit pour eux ainsi que pour lui, le ten1ps de la récolte; il avoit répandu la sain.te se– mence dans le chan1p du père de famille, il en recueillit des · fruits abondans : .11ous en avons la preuve dans le réglen1ent suivant, ~racé de sa n1ain, et qui fut très-religieuse– ment observé dans le prieuré _de Vaucluse, au château de Belvoir, au n1onastère des n1i– ni111es de Mort.eau, et dans d'autres édifices où les confesseurs de la foi se trouvaient ren..;;. fermés en grand 11omhre. A cinq heures et den1ie tous les prison.:. .niers se rénnissoient afin de réciter ensen1hle la prière du 111atin; elle étoit suivie d'hun1- , ];.les supplications à l'Eternel , . pour les be- soins ten1porels et spirituels de la France. Puis ils se livroient à la lecture et à la n1étli– tation. Vers les 11euf heures et ùe1nie., on disiot. 26 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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