Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 400) la foi la plus vive n1ise en action ! Partout ces pieux voyageurs recevoie11t, dans l'accueil, les soins et r assistance qu'on leur offroit,, le prix de leur i11erveilleux dévouen1ent. Il n'y . ' ' . eut pas Jusqu aux protestans eux-n1e111es, qui, les aidant et les secourant, ne s'e1npressassent de leur payer le tribut de leur estin1e et de leur vénération. 'Après quelques n1ois de sé– jour à Constance, la colonie obtint de l'inté- 1~êt et de la protection des officiers de l' em– pereur, que Sa l\'Iajesté lui accordât un éta– blissen1ent et des terres en Hongrie; et elle partit pour s'y rendre, au mois de septembre i 794. Tandis que ceux-ci donuoient dans les pays étrangers un tén1oignage aussi solen– nel de leur foi, d'autres la professoient hau– te111e11t au sein de leur patrie, devant les tri– bunaux et dans les fers; en bénissant leur inef:. fable consolateur, ils lui rendoient mille ac– tions de gràces pour leur avoir envoyé ce saint prêtre, ce bon lloch, à qui , tous les jou1·s, ils se reconnoissoie11t redevables, après Dieu, de l'honneur de confess~r le christianisme dans les cachots. Etonnés de leur courage, ils dé– siroient ·arden1ment de voir ce1ui dont le ciel a'étoit servi pour le leur iu~pirer. Ils lui de- 1nandoient · e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=