Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

. ( 2 ) lui sont personnels. Nous insisterons ici sur èes glorieuses particularités' sans répéter ce qu'il y a de co1nmun aux deux confesseurs de J ésus-Christ. L.'interrogatoire suhi p~r celui dont nous allons parcourir et les travaux et les peines·, nous instruira du lieu de sa naissance, de .la paroisse dans laquelle il exerça son n1 i- 11istère, des lieux où il se réfugia. Le servi– tèur du divin Maître raconloit à quelques arnis les violences qui lui furent faite~ pour le fi)r– cer à prêter les deux sern1ens coupables que depuis il lava dans son sang. Une populace ef .. frenée 'l'avoit traîné à la 111aison con1n111nc. ·Paf1ni les violences qui, dans c~tte funeste Ci"Ïse, abattirent sa fer111eté, on lui n1it le pis– toI-et sur la gorge : des personnes qui lui n1on.;... ii•èrent trop clïntérêt, lui protestèrent qu'elles 1iè répondoient pas des ·évén~n1ens, s'il He se · 'it!~doit à la n1esure qu'on lui proposoit. Alors il ·souscrivit les procès-verbaux qui lui furent p\~entés; n1ais l'acharnement avec lequel on ~lui ~rracha sa signature, parut tel aux amis du :seigneur, auxquels il fit dans la suite -rouver– t ·urc d·e sa .conscience, qu'ils halançoient beau- coup à croire -que· l''on dût imputer à sa V<M 1onté les actes qu~il avoit ·5ouscrÏti. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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