Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 595 ) le point sur le.quel il .insistoit le·plus auprès des fidèles qu' il évangélisoit. J_Je ,.fout - Puissant féconda le chan1p que cultivoit son serviteur; les fruits de salut les plus abon<lans furent le prix de ses travaux et de ses sueurs ; les églises schisn1atiques de– vinrent désertes ; 1cs fidèles osèrent s'avouer hauten1ent catholiques, et llientô t ils s'en fi– rent gloire. La foi se révciJJa dans leurs cœurs à la lueur de cc flarubeau diviu; il s virent tout le prix de cet in1n1cnse tréso'e qu'on s'êfforçoit de leur enlever; la grâce les éleva con1n1e au– dessus <l'eux-111ên1cs; aucnn. sacrifice ne leur coûta plus, pour conserver avec la religion Je~· gage de leurs espérances éternelles. J_.eur pays natal, 1. es lliens te111porels dont ils y jouissoi en t cessèrent d'avoir du inérite à leurs yeux, dès que cette possession n1ettoit en dan.. ger leur saiut. Plusieurs songèrent à fuir une terre o ù ils ne trouvoient plus qu'iniquités · et qu'abon1inations. Con1n1e ils connoissoient leurs seutimens n1utuels, ils se firent part ré– ciproquen1ent de leurs projets. Persuadés qu'ils gagner oient t out et laisseraient à leurs enfans un plus riche héritage que tous cenx qu'il.s aba11donneroient, e11 leur· conservant la foi, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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