Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 594) fl1iver so-nt extrè111es, étoient pnur l~i Utl'. exercice de tous les jours et non inter– ro111pu. V n peu de pain noir et de lai-· tage, offert par la charité d·cs fidèles, yoilà, sa seule nourriture, aux heures. où il plaisoit à la <livinf! Providence de lui en procurer. Il :rece\'oit des 111êrnes n1ains les autres chose~ absolun1ent nécessaires à la vie, ne portant avec. lui ni argent ni autre objet quelconque •. De courts i11omens de re?OS que la nature dé– :ro}Joit à son- zèle pendant la journée, suspen– doient seuls les travaux cln sai11t n1inistère et les exercices de sa piété. Il re111plissoit, par la prière et la n·1éditation,. les intervalles de_ ten1ps qui 11' étoient pas clonnés à des· œuvres de charité et de zèle. Il se livroit surtout as– sid un1cnt à l'cxercic·e de rorais.on . C'est là qu'il réparo.it ses forces, préparoit les avis el les instructions à tlonner aux. fidèles; c'est là qu'il puisoit ces grâces abondantes qui tou– choient, couvertissoient ou fortifiaient les ca-: tholiques, et se répandoicnt abondan1111ent &Ur toutes l"~ JJersonnes qui. r~·vprochoient. 11_ 1ufiisoit de l'avoir vu, de, l' a\''OÎ1~ une seule fois. tlntendu, pour se trouver résolu de se con– \1crtir. L~ 1n.éditatio~-': la rétlexioµ étoit au~si e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=