Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 39S ) dén1arches et chacune. de $es paroles, que le Tout-P,uissant daignoit accorder toutes les conversions qu'il opéroit, et les grands succès de son n1inistère .. Tel est le té1noignage que lui rendoit un de ses p1us dignes confrères, con1pagnon de ses travaux, et qui, a1)rès d'ex• cessives fatigues, étoit sorti de France pour quelques i11on1ens. On l'invitait à les donner à un repos 11écessaire, et il répondit : cc (~'est >) par sa grande saintc!té que M. Roch opé– )) roit tant de bien. Je dois chercher à i11c J> procurer le mên1e n1oyen. Aussi vais-je '1 consacrer quelques jours de loisir dans une » n1aiso.n de retraite et de pénitence ». Admirons la conduite extraordinaire de la grâce, bénissons-la sans nous proposer d'in1i... ter de nous-n1êmes, et privés des conseils sa– lutaires que l'on doit toujours invoquer, ce que nous louons, ce que nous exaltons avec s.urprise dans les autres. Ce grand missionnaire .joignait aux peines toujours nouvelle$ et aux fatigues excessives de son n1inistère, les ri-– gueurs des plus fervens péniteus. Un cilice .de fer couvroit sa chair, les jeûnes, les veilles, les courses forcées et rapides dans un pays inontagneux et difficile, où les rigueurs de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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