Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 3gr ) malheurenx soldats de la tyran11ie et de l'in1-– piété; ils écoutent, sont én1us, quittent leurs arn1es, s~approchent avec tin1idité, entrent~ se con fondent avec les fidèles, sen1blent leur den1ander gràce, partagent l'attention et la dévotion sensible de tout l';Juditoire; ils assis– tent au saiut sacrifice, adorent Ja divine ~ic­ ti1ne in1n1olée pour le salut des hon1mes; tous, ians exception. , prononcent dans le fond de leur cœur la rénovation des vœux du baptên1e, la pro111esse de tout soufliir, et de n1ourir plu· tùt que d~ tral1îe la foi, tandis que fun d'eux proféroit à haute voix les paroles de la formule, en présence de Jésus-Ch-rist, dans la divine Eu– eharistie. Les pieux fidèles se retirent ensuite, ~011solés, satisfaits , heureux cl'être chrétiens· et persécutés, désirant autant qu'ils le crai– gnoient tout à l'heure, les pitisons, l'échafaud, et bien résolus d'y n1onter, plntôt que de n1a11- r1uer aux promesses qu'ils viennent de renou– ~~ler en con1n1u·n. Que· de fois, clans le cours de ses travaux apostoliqMes, le saint hoinme en1ploya les 1nê1nes n1oyens ,. et toujours avec le n1ê1ne ~uccès ! Ces foibles et fragiles fidèles arrivoie.nt t:,n_. tremblru11 aa re11dez-vous; la plupart p'o- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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