Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 37 ) ,, que ce siècle de fer enfanta), le jour de la ~ grande levée des détenus du Luxen1bourg, » après que la troisiè1ne bande fut partie, » c'étoit vèrs les huit heures du matin, je de– )) n1~~ldois à tous ceux que je rencontrois : .\> L'abbé de Fénélon est-il du nombre? Les l> uns i11e disoient oui, parce qu'on avoit e111- » n1ené un de ses parens qui portoit le n1ême » 110111; les autres m'assuraient qu'ils ne l'y )> croyoient pas con1pris; et en effet, on ne " l'avoit pas app·elé. Il étoit alors environné u de per·sonnes qui se félicitoient de ce qu'ils l.> le possédoient encore ; mais, hélas ! que » leur jouissance fut courte! L'abbé de ~Fé» nélon étoit sur la list~ de ceux qui devaient )) n1ourir le jour n1ên1e o~u le lenden1ain; et " on avoit, par inattention, oublié de l'appe~ » Ier. Nlalheureuse1nent on s'aperçut que le >.> non1bre n'y étoit pas, et qu'il i11anquoit une » victime; c'étoit celle dont je parle. On en– >~ voie à l'instant n1ê1ne la chercher. A ce n1ot : l). .Fénélon ! Fénélon ! il y eut bie11 des per– J.) sonnes . accablées ·d'une douleur profonde. i>. Beaucoup d'enfans perdoient leur père. Il )> eonsola ceux qui s'affligeaient, et descendit )) du troisièn1e étage, où il étoit logé. Il y e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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