Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 584 ) sitôt que l'orage seroit un peu caln1é.. Dans ces tlîspositions, il se rendit aux to111heau.x des sai11ts apôtres, pour obtenir, }Jar leur in– tercession, les grâces nécessaires aux travaux re111plis de périls auxquels il espéroit de se li– vrer sous peu. Quelques jours après être entré dans la Suisse , il 11artit }lOUr aller visiter le cçntre de l'Eglise catholique, cette Ro1Tle, que roi:{ seroit tenté <le no111n1er' pour ses antiques et si beaux n1onun1ens, la ville éternelle. Le souverain pontife l"lie ' 7 1, de si glorieuse mé- 111oire, avoit été chargé, par le divin père de fan1illé, cle conduire le vaisseau de son Eglis.e, pendant des jours de tourn1entes et de te111- . pêtes.. Ce vénérable père des évêques .de la chrétienté alloit faire tous les jours une heure d'oraiso11 à la balustrade de la confessiori de. saint Pierre_, théâtre du n1artyrc du chef des ~pôtres à Ron1e, et "OÙ 1'011 a bâti sous le chœur de la n1agniflque église qui })Orle son 110111, au Vatican, une chapelle souterraine. Ço1nllien le vicaire de J ésns-( hrist se r en– doit ~cessible aux prêtres frau çois, dont la constance, le dépouille1nent ' rexil ~ la si· tuation précaire chez l'étranger ) tou<.:l.ioÎent pr9fondén1ent ~on c((:nr ! ClHiquc jour il se fni soit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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