Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 583 ) ardeut, infatigable pour le salut des an1es , ayant eu le bonheiu .. d'en touc;her et d'en con– vertir plusieurs, il voyoit fructifier son saint ministère, lorsque les crises violentes de la révolution l ni fournirent l'occasion de déve– loppt!r les plus beaux seuti1nens ft une foi magnanirne. Ses principes . étoient trop haute– n1ent prononcés, pour ne pas l'exposer ·aux persécutions des novateurs et des schisn1ati– ques. Obligé de quitter la l)aroisse qu'il évan– gélisoit avec tant de succès, il se retira dans sa fan1i1Je, où il ne cessa de s'occuper des be– soins spirituels des catholiques, de les fortifier dans la foi, de prévenir leur chute par de so..– lides instructions, qu' il leur adressait en les disposant à recevoir les sacéen1e11s. Lorsque le décret de la déportation des . prêtres catholi– ques fut publié, l\f. Louis Roch craignit que sa présence n'excitât plus de rigueur contre les fidèles; il crut agir dans leurs intérêts en s'éloignant, et se renàit en Suisse-, vers la f111 de septen1hre 1792. Jan1ais il ne se proposa autre chose qu'une absence de circonstance t'.t n1on1entanée; il ne voulut pas mên1e qu'elle fût perdue pour ces pieux et n1alh.eureux peu– ples, vers lesquels il çon1pto.i.t retournef a\ls~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=