Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 36 ) alors si édifiante! Ce vénérahJe patriarche se 111ontroit tran.sporté de joie, et ren1ercioit Dieu de tout son cœur, quand il a.voit eu le bonheur de faire revenir des enfans prodigues à leur père ; et il n'y a que Dieu qui sache con1bie11 il a ren1is <le brebis égarées dans le bon che– n1i n . .Sa confiance au Seigneur, qu~il consi-– déroit, qu'il bénissoit cornn1e le plus tendre de tous les 111a.îtres, étoit ad1nirahle ; et il dé~ siroit arden1n1ent n1ourir pour so11 Sauveur. t< Je n1'en aperçus, uous raconte un témoi11 » oculaire, par une réponse qu'il n1e fit. Lui " ayant dit que l'on m'avoit con1n1e annoncé » que je paroîtrois au tribunal, que l'on n1'a- .» voit dénoncé co111n1e fanatique, ce vrai ser– ()> viteur de Dieu n1e répondit : u Ah! que je " vous félicite; je voudrois bien être à vot.re » place! Quel bonheur de n1ourir pour avoir ~> ren1pli so11 devoir! C'est mourir pour Jésus.. J> Christ qui est n1orf pour nous. Je n'aurai . ; . . ' . J) point ce prec1eux avantage, Je n en suis i1as l> digne >). Ces paroles, et encore plus le ton ~> avec lequel il les prononça, me pénétrè– » rent pour lui d'un saint respect, et ren1- ~> plirent tnon an1e de consolation. )> Le jour (pour en1ployer les exp1--ession$ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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