Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 54. ) pénétré d'un · i·elig·ieux tre111hle111ent; et le neveu du g1:and Fénélon, en . n1e rappro– chant des lletits et des pauvres, avoit co111111e agrandi le christianisn1e ·à n1es yeux. I../~s1Jrit de zè)e qui l'enflan1n1oit lui avoit ins1)iré 1111 nlO)ren particulier de porter les petits Savoyards à· se bien conduire. Il avoit fait une provision de n1édailles de cuivre, avec une inscription qui iudiquoit que c'étoit un prix de sagesse; 111ais il falloit i11ériter ·cette 1--écompense, elle 11e s'ohtenoit qu'après des 11reuves 111ultipliées de docilité et de bonne conduite. Le porteur de la médaille la con– servait con1111e un bijou, et la pro<luisoit, clès qu'il avoit besoin de quelque reco1n111a.n.. dation. Cette n1arque distinctive, connue des agens de Ja police, étoit d'un grand 1)oids e11 faveur de celui c1ui la possédoit. La fortune lnodique de l'abbé de 1 1 ,énélon ne pouvoit suf .. fire à tout le bien qu'il désiroit faire. Ses i11oyens étoient-ils épuisés, il co111111ençoit des quêtes à la cour, ~t la ville, dans les 111ai– sons opulentes où il avoit accès. Il disoit in– génun1ent à ceux dont il récla111oit l'assis– tance : c< .J'ai UJl grand non1l)re d'en fans ré– )) pandu.s. da~ tous les quartiers de Paris, et e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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