Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 28 ) quand n·os gens àrriveront, ajouta-t-il, n·ous aurons le 1nérite de l'obéissance. En parlant avec cet innocent enjouenieut, ils se n1irent ~1 déjeûner, et le fi rcnt avec joie et appétit. l 1a dan1e qui les servoit les pria de se souve- 11Îr d'elle anprès de Dic11; ils le lui promirent en i'assurant qu'ils s,y croyaient obligés par reconuoi ssance d.es soins charîtahles qu'elle leur avoit prodigués. Ils lui reco111n1andèrent cle vivre toujours chrét.ienne111ent avec son rnari, de persévérer dans la foi, et de la sou– tenir avec fern1eté. << I~a 11ersécution, lui di– » rent-ils,. pourroit bien descendre .aux sin1- >l ples :fidèles, et il y a apparence que vous » serez d n non1hre des persécutés : si l'on voùs » cite pour ·avoir sanctifié les din1anches et les » fêtes, il faut irépondre que vous êtes catho– » lique, apostolique et ron1aine; après cela » laissez faire les hon1n1es, et confiez-vous » à Dieu >J. Ils la chargèrent de venir nous dire (autres prisonniers détenus pour la fo.i) qu'il ne fa.Moit pas nous affliger de leur inort, et de nous assurer qu'ils nous en1portoient dans leurs cœurs. Ils lui recon1n1andèrent de prévenir toutes les personnes de leur connois– sance , qu'ils leur donnoient leur bénédic- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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