Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 27 ). >> présente, si les circonstances du t.en1 ps me » le pern1ettoient. Je vous prie de conserver . » cette lettre, afin qu'elle serve de témo.ignage >l de l'intention que j'ai ». Con1bicn dans ces n1omens solennels devoit· il être inaître de luî-111ên1e, et posséder son an1e en paix, pour fixer avec ce sang froid et cette tranquillité parfaite, la ton1be qui s'ouvroit sous ses pas ! (( Il est con1111e sûr, » mandoit-il au bas de sa lettre, que nous >l serons jugés den1ain 25 juin, et après de– ' ' main nous passerons du vestibule dans l'ap– ~) parten1cnt de notre Souverain )) . Une àcs àan1es si })ien non1n1ées daines de 1niséri– corde_, qui se consacroient à consoler et à sou– lager les prisonniers de Jésus-Christ, nous ra– conte que la matinée du jour de trion1phe des deux homn1es de Dieu présenta des specta– cles héroïques et subli1nes .. Avant leur înter– rogato_ire , ils lui den1andèrent si la gui1lot~ne étoit dressée; elle répondit affirn1ative~11ent, et i1s en parurent fort satisfaits. F.Jle s'atten– drissoi t en les considérant, mais leur physio– no111ie, qui respiroit la sérénité et la joie, la . caln1a. l\'l. Revenas dit à son an1i qu'il falloit faire leur .toilette con1n1e à l'ordinaire · et . ' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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