Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 26) >l pour eux , ils ne· touchaient pas la terre , et » sen1bloient tenir déjà d'une main leur cou– )) ronne ». On saisit aisén1ent ce que pe.nsoit, ce que sentoit le vertuel:lx Guillabert, p~.,, r les paro– les suivantes, sur ses dispositions dernières, et insérées dans une lettre à l'un de ses an1is : f< Véritablen1ent je suis détaché de i11on bien, » ou du n1oins je crois l'être. La nation va » s'en1parer de tout ce qui n1 'appartient, et )J je voudrais ne le laisser, s'il étoit possible, » que pour des œuvres pies , ou le partager » à mes sœurs, qui pourroient être dans le » besoin , selon leur état. S'il y avoit un. )) n1oyen de n1ieux disposer de ce qui peut • » 111e concerner, je vous prie de 111e le dire, )) afin que je puisse snivrc le conseil de Jé– )) sus-Christ notre seigneur, que je désire d'ai– )} n1cr de tout n1on cœur, et de voir bientôt » face à face >) . [Ja veille , 24 juin , il av oit écrit : «Si les affaires clc l'Eglise.se rétablissent, )) ·mon désir est que ce qui 111e reviend.roit, )J selon les lois, fùt livré à l'égiise de Tou– } > lon, à n1oins que n1es plus proches parcns )) se trouvassent pauvres selon leur état. Telles » sont les dispositions q~e je .ferois :à l'heure e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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