Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 272 ) qui en1ployoient la rétribution reçue à quelque bonne œuvre. A près une fervente action de gràces, il se livrait à l'étude assidue de !'Ecriture et des Pères, à celle du droit canonique, et à des lectures choisies dans l'I1nitation de Jészts– Christ_,dans le Co1nbat spirituel. L'/ntrolluctiori à la vie dévote~ de saint François de Sales, lui étoit fan1ilière. Il i11éditoit chaque jour encore sur les devoirs du sacerdoce, sur les n1 }·s– tères qu'au solennisoit, ou sur d'autres vérités pratiques. Nous n'offrons ici qu'une légère es– quisse de sa journée; elle étoit toujours pleine de Dieu , et il la tern1inoit par ia récitat.iou du chapelet, par la prière du soir, et par une pieuse lecture à ses don1est.iques .>). Ses n1ortificalions n'avoient rien de singu– lier, et par-là i11ê111e étoient plus n1éritoires aux yeux de Dieu ; il s'y étoit accout un1é dès sa jeunesse, et il n'y avoit que ses n1cilleurs an1is qui s'e11 aperçussent. Sa cl1a111bre soli– t ~i.re faisoit ses délices, et il vivoit dans un exercice perpétuel de la présence de .Dieu. Il 11~ s'arrêtoit point à nn goût naturel dans la dévotion, ne se plaignoit jan1ais des aridités qui peuvent se trouver dans les exercices s.piri– tuels, et c' étoit par les vues de la ·foi qu'.il en- • • v1sageo1t e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=