Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( :27 I ) t;Onne qui ne fî1t ravi d'avoir en lui ~a confiance; » . ssistant régulière111ent à tout l'office cauo• n ial de la cathédrale, il y chan toit par devoir" lors même que ses fatigues auroient pu l'en dispenser. Il ohservoit à peu près le réglen1en 4 ' qu'il s'étoit prescrit à Saint-Sulpice pour st.S exercices spirituels; se levoit à cinq heures du n1atin; dounoit chaque jour environ une heure à la méditation, qu'il faisoit presque toujours à genoux, récitant son oflice en par– ticulier dans la mên1e posture : à l'issue de so11 oraison, il disoit ordinajre1ncnt la messe, n1ais avec un recueille111cnt si parfait , avec une ferveur si sensible, que ]es as~istans étoient fort édifiés. On voyoit sa figure s'anin1er sen– siblement à la préface ; pendant le cano11 , il paroissoit au-dessus de lui-n1ên1e, tout absorbé de la grandeur du n1ystère qu'il célébrait : il s'y étoit préparé, en allant souvent aux pieds de son directeur porter l'aveu d.es fautes que Ja délicatesse de sa conscience lui faisoit re- 1narquer. On connoissoit le jour où il rein– })) issoit ce devoir, parce qu'il revenoit avec un visage plus serein qu'à l'ordinaire. Il ne rece– voit ja111ais d'honoraires, inais ain1oit à ac4 quitter des i11tentions pour d~'l.. ecclésiastiques e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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