Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( .?.69 ) les personnes qui traitoicnt avec lui pouvoient se louer de sa générosité. Elle étoit fondée sur le granù an1our qu'il portoit à son divin niaî– tre : c'est dans lui qu'il voyoit le prochain, pour l'aimer, pour con1patir à ses i11isères ·' pour supporter ses défauts, pour souffrir tout de sa part,, avec l'intention de ne faire jan1ais souffrir personne. Interprétant toujours en bien les discours et les actions d 'autrui, plein d'indulgence à ses faiblesses, j an1ais il ne re– prenoi t qu\après a voir fort long-ten1ps atten– du, et toujours l'avis avoit la forn1e de la prière. 011 ne croit pas qu'il ait jan1ais n101esté S . ·1 f. ' 1 I personne. e trouvo1t--1 .orce ue par er avrc une sorte de chaleur, à la fin de la ~onv cr­ sation, il inontroit, par un doux sourire, qu'il avoît été cousta111n1ent inaccessible à la p ag– sion. Jan1ais exigeant, de la part n1ê111e de ses servit"e urs, il allait j nsqu'à se passer des choses nécessaires, si l'on n'étoit pas attentif à Sei b esoius. c< Soyons_, disoit-il, indulgcns enve rs » les don1estiques dans les choses qui ~·egar.>) d ent notre service , et réservons la sévéri té » ~t Jes re1Jreudre quand ils 111anqnent à leurs )) devoirs envers Dieu ». N éann1oins il ain1oil l'ordre, et dé~iroit qu'il fût 111ai11ten u. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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