Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 268 ) . Tant (rœuvres pieuses répandues dans la 1 illc d' Angoulên1e ne suffisoieut point à so11 ~èle: il entretenoit avec Paris une corrcspon– tlance active , et s'intércssoit. efficacen1eut aux e11treprrses de plusieurs d e ses doctes. an1is : entre eux on rernarr1ue ce vénérable N·agot, qui, pour les int<:!rêts de la f.oi, se rendit, eu 1791, avec une colonie cl' ouvriers évangéli- ques, da.ns la vi1le de Daltirnorè-, Etats-:U.n1s d' _t\.n1ériquc, où il n1ourut de la 111ort des justes·, au l11oi s <l'avril i 81 G. Il envoyoit ~1 ce prêtre ver– tr H ~ux , élt~ \' e de la 111a~ ~. on de Saint-~. ulpice, des pcnsious pour les jeuucs gens destitués d e tout ruoyen, qu'il recevoit dans son sén1 inaire. l .i.ahhé Gi lbert des IIJ ris a contribué à heau– coap d'ac tions d~ une g!'~aH"le charité, spécia– Je1 nent ~1 l'éducatio11 c! éri ca1c de l\I. rfhayer, , . . . . . ' :nner1can1, ru 1 n1slrc pro testant , converti a Renie eu r78?., et qui fut, quelques années apr t';s , f~ijt i>rè t.ec à Paris . l J ne grande parti~ de son CGnoni cal étoit rése rvée ponr les ornc- 111ens et autrc·s décorati o ns de la cathédrale. Dans les besoius puh!ics , il dounoit si ahon– dan1 n1ent que sa chari té IJaro issoit ètrc sans f >or tt es. ·J\Iais y a·-t-il lieu de s'en étonne1·? Toutes- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)